L'arc au temps des samourais

Dans le Japon des Samouraïs, le tir à l'arc était alors considéré comme un art noble et d'agrément dont l'exercice était une branche essentielle de l'éducation.

Cette discipline reste avant tout, à cette époque, une technique militaire : l'archer étant un guerrier gradé.

La pratique s'exerçait à cheval ou à pied. Mais selon d'autres théories, la naissance de cet art serait liée à celui de la chasse et aux tribus nomades du nord de l'Asie.

Sur le plan du matériel, les historiens donnèrent aux Japonais le nom de " peuple au long arc " ceux-ci pouvant atteindre jusqu'à 2,70 m.

L'arc se composait de plusieurs tronçons de bambou collés entre eux et formant une courbe extérieure, appelée "cambrure", avec laquelle la corde, de soie, de nerfs ou de chanvre, était en contact. Une portion couverte d'une plaque de métal " l'Okatane " remplaçait notre actuel cliqueur.

Les flèches faites de fûts de roseau possédaient une tête en bois pour l'entraînement, ou bien en métal pour la chasse et la compétition.
Le carquois pouvait être ouvert, à compartiments ou fermé pour protéger les flèches des intempéries.

Dans la tradition des arts martiaux le tir à l'arc permettait de développer la personnalité de l'adepte tant sur le plan physique que mental. Cette discipline nommée " Kyudo " porte sur l'équilibre parfait, le levé et la descente de l'arc et la tension maximale avant de laisser l'arc se détendre.

Au temps des Samouraïs, le tir à l'arc était un moyen de se nourrir, de se défendre mais aussi une philosophie et un art de vivre.

Rédactrice : Véronique Grivet

 

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