5. De l'arme à la tradition

L'arc mongol traditionnel n'est plus utilisé aujourd'hui qu'en Mongolie (où exceptionnellement par les amateurs de cet arc), à l'occasion de la fête nationale de Naadam. Pendant ces festivités qui durent trois jours, trois compétitions sportives prennent place, dont le tir à l'arc. La principale compétition se tient à Ulanbaatar, où les meilleurs archers du pays viennent tester leur adresse. Le jeu consiste à tirer sous une ficelle située à 90 mètres de l'archer. Cette ficelle longue de 1,50 mètre, sur laquelle sont accrochés des rubans rouges espacés de 10 cm est à seulement 40 cm au-dessus du sol. Les archers doivent faire preuve d'une grande maîtrise puisque l'objectif est de faire passer les flèches sous cette fameuse ficelle !

 

6. Points de repère

L'arc mongol est souvent confondu avec l'arc hongrois, turc ou coréen. L'arc hongrois se différencie de l'arc mongol par la position de sa corde. Cette dernière ne touche pas l'arc, la corde étant en bout de poupée. L'arc coréen, petit recurve, forme au repos un C très fermé. Quant à l'arc turc, il possède un bras de levier plus court. La corde est attachée sur une poupée et un canal central réceptionne la corde qui vient en appui sur l'ensemble du bras.

 

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